L’exposition «Monsters of love» présente les premières œuvres d’une série éponyme dans laquelle l’artiste file le thème de l’amour monstrueux à travers des amas de corps anonymes aux allures plus ou moins inquiétantes dans l’atmosphère claire obscure qui caractérise son travail. Entre membres qui se mêlent jusqu’à l’indistinction et mains sorties de l’ombre pour agripper un bras ou une jambe, les visages se dérobent dans cette grande lutte des corps chancelants.

   

Chaque œuvre présentée dans cette exposition est à comprendre comme une variation sur le thème, une séquence, un moment d’une histoire plus vaste dont chacun est libre de s’approprier la trame, guidé par le titre de l’exposition et de la série que l’artiste invite à faire résonner intérieurement comme un mantra.

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Fervente défenseuse de la figuration, le travail d’Hélène Planquelle s’enracine dans la fascination ancestrale de l’homme pour le récit. L’art n’étant pas tant une réponse qu’une certaine manière de poser les questions, ses œuvres se déploient dans l’ambiguïté, la dualité et la pluralité des sens.